une autre source d'inquiétude est la montée du niveau océanique. l'accroissement observé est de 1 à 2 centimètres par décennie, et certaines îles de l'océan pacifique ou de l'océan indien s'inquiètent d'une montée continuelle des eaux, qui pourrait à terme les submerger complètement, d'autant plus qu'à ce phénomène de montée des eaux s'ajoute un phénomène encore plus important de subduction (enfoncement des terres dans l'océan) (voir notamment l'article sur l'archipel des tuvalu et les écoréfugiés). le niveau monte actuellement essentiellement à cause de l'expansion volumique de l'eau avec la chaleur, mais certains scientifiques craignent la fonte des calottes polaires et des glaciers. cependant, pour tempérer ces craintes, la communauté des scientifiques ne s'attend pas à une fonte majeure des neiges dans les 100 prochaines années. (données : giec)
la fonte totale des calottes et des glaces périphériques est une perspective angoissante. la fonte des glaces terrestres de l'antarctique amènerait une quantité significative d'eau supplémentaire aux océans, mais ce phénomène n'est pas envisagé par les experts du giec.
l’élévation prévue du niveau de la mer est de 18 cm à 59 cm. (source : 4e rapport du giec).
l'accroissement de l'évaporation devrait augmenter localement la pluviosité et l'érosion des sols et donc la turbidité et l'eutrophisation des eaux, ce qui perturberait un peu plus les écosystèmes. de plus, nombreux sont ceux qui redoutent des phénomènes climatiques plus extrêmes au fur et à mesure que le réchauffement progresse.
selon le centre commun de recherches de la commission européenne (rapport et communiqué du 14 février 2007), il est urgent de tenir compte de l’exploitation des mers et des côtes européennes par l’homme dans les politiques visant à restreindre les incidences du changement climatique. les premiers signes de réchauffement sont là : au large de l'écosse, la température des eaux a augmenté de 1°c en 20 ans (1986-2006), et de 0,5°c en méditerranée, dans une mer déjà plus chaude. les mers ont globalement monté de 0,8 à 3 mm. les pluies torrentielles, sécheresses, inondations sont plus fréquentes (au nord du royaume-uni, «la fréquence des tempêtes d’hiver et des conditions météorologiques extrêmes a doublé au cours des 50 dernières années»
2.5centimetros por 10 anos parece nao ser muito?
mas em toda a soperficie marítima serão quantos litrinhos?
as erozoes e lixos domésticos dos rios também contribuem a sua parte
de qualquer forma mesmo sem o degelo a força de gravidade aliada pelas chuvas e ventos so permitira mais uns milhares de anos os relevos actuais quem sabe se ja em outros tempos todas as terras aráveis e desertas foram parar ao fundo dos mares?
es écoréfugiés sont des personnes qui sont obligées de se déplacer à cause des modifications climatiques ou géographiques de leur région.
le nombre d'écoréfugiés est en constante augmentation. ces mouvements de populations sont notamment dus à la montée des eaux des océans, à l'avancée des déserts, à l'assèchement de lacs...
les nations unies évaluent à 50 millions le nombre d’habitants qui pourraient être contraints de quitter leur lieu de vie en raison des conséquences du changement climatique (avancée du désert de gobi en chine, inondations au bangladesh et dans les delta du nil, submersion d’archipels comme les îles tuvalu). d’ici à la fin du siècle, le nombre des réfugiés climatiques pourrait être porté à 150 millions. l’onu appelle à la reconnaissance d’un statut juridique, sur le même mode que les réfugiés politiques.
le terme "réfugiés climatiques" a été utilisé pour la première fois par les photographes et journalistes du collectif argos, basé à paris, qui avaient commencé leurs investigations sur ce
océanie [modifier]
les habitants de l'(en)atoll de carteret s'avèrent être les premiers écoréfugiés du fait de la montée du niveau de la mer attribuée au réchauffement climatique : dix familles ont été prises en charge par le gouvernement de papouasie-nouvelle-guinée à partir de 2005.
les habitants des tuvalu tentent depuis 2001 de négocier avec le gouvernement néo-zélandais leur accueil.
europe [modifier]
éminemment concernés par le sujet depuis la mise en place des digues, des néerlandais ont investi récemment dans les technologies permettant de rendre flottantes leurs maisons, afin d'éviter de faire partie des réfugiés climatiques.
http://www.quid.fr/
l’archipel de tuvalu se trouve au beau milieu du pacifique, à plus de 2 heures d’avion des îles fidji. micro-nation de 11.000 habitants, disséminés sur neuf îles dont l’altitude moyenne ne dépasse pas les 3 mètres au-dessus de la mer, tuvalu est le premier état souverain dont la terre, déjà incultivable, risque de devenir inhabitable d’ici 50 ans à cause du réchauffement climatique et de la montée des eaux qui en découle. l’association alofa tuvalu y construit un centre de formation et de démonstration aux énergies renouvelables exemplaire, préfigurant un modèle de développement durable autonome.
http://www.astrosurf.com/luxorion/sysol ... ecolo4.htm
sous l'effet du réchauffement climatique et sachant que les eaux chaudes se dilatent plus rapidement que les eaux froides, se sont tous les atolls du pacifique qui sont les premiers touchés par l'élévation du niveau des mers. grâce aux mesures altimétriques effectuées par le satellite jason, on constate que dans le pacifique sud, en polynésie, l'eau s'élève en moyenne de 2 mm par an mais peut être localement dix fois plus rapide que la moyenne mondiale. ce phénomène n'est pas sans conséquence sur la vie des insulaires. faisons un bref inventaire de la situation.
sur l'archipel de kiribati (1.2°n, 173 e) par exemple, constitué de 33 îles, les atolls émergent à 5 m seulement au-dessus du niveau de la mer. sur certaines îles, les palmiers ont les pieds dans l'eau et les plages de sable blanc comme le récif ont disparu sous l'assaut des vagues.
dans des pays où la survie dépend des humeurs de la nature, l'eau de mer est à ce point envahissante que certaines îles devront bientôt être évacuées.
ciel bleu, eaux turquoises et plage de sable blanc à tuvalu. souvenez-vous bien de cette image car bientôt cet atoll paradisiaque va disparaître, noyé sous les eaux.
dans l'archipel des maldives par exemple, en quelques décennies le niveau de la mer a augmenté de plus de 1.5 m ! les plages disparaissent, les jetées sont englouties et les rues de la capitale sont inondées. les canalisations se brisent sous l'assaut des vagues et les eaux usées se déversent directement dans la mer. la survie de ces communautés est condamnée à quelques années tout au plus. indirectement le tourisme voit ses jours comptés dans cette région. aujourd'hui, les habitants se réfugient sur les îles les plus hautes, ce qui leur donne un délai de 10 à 20 ans pour envisager des solutions plus durables.
comme dans toutes les îles à fleur d'eau du pacifique, non seulement l'eau monte, mais les rares terres fertiles disparaissent ainsi que les cultures et lors des grandes marées, les nappes aquifères sont envahies par l'eau salée. dans ces conditions il est impossible de cultiver et de vivre sur ces îles pourtant paradisiaques. parallèlement à la montée des eaux, il y a une pénurie d'eau potable (surtout en été) et on observe une augmentation des maladies de peau chez les enfants suite à la contamination des eaux douces. tous ces effets sont désastreux et ont déjà conduit une fraction de la population à quitter à regret sa terre natale pour des îles plus accueillantes
sera tudo isto verdade ou banha da cobra ?
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